Notre lettre du 8 décembre 2005 au Président du Conseil Général des Hauts de Seine

Extraits de notre lettre du 22 novembre 2004 adressée à Madame Odile FOURCADE, vice-président du conseil général, en charge de l'environnement et de la qualité de vie et des circulations douces.

… »Nous avons participé à sa visite, organisée par le Conseil Général. Le conférencier nous ayant précisé que le parc atteindrait l’avenue de la République, nous en avons déduit, avec satisfaction, que la couverture de l’A 86 et des échangeurs A14/A86 était inscrite au budget. 
– Il nous a indiqué, à maintes reprises, que ce parc avait été conçu dans le but de sauvegarder le  » caractère naturel  » du site, citant, à titre d’exemples, l’utilisation de gravas concassés pour constituer les chemins piétonniers, le maintien en friche des terrains, sans semailles, voués à la faux une ou deux fois par an, nommés  » jardins cabanes « . 
Ce parc, selon tous les documents du Conseil Général, était voué à l’utilisation des énergies renouvelables : solaire, éolienne. Or, nous apprenons, à notre grand regret, que les vis d’Archimède, destinées à capter l’eau de la Seine, seront mues grâce au courant fourni par EDF. 
Aux dires du conférencier, l’utilisation de l’énergie solaire serait impossible. 
Pourquoi ne pas coupler à l’énergie solaire l’énergie hydraulique, rejoignant ainsi les concepteurs de la Machine de Marly ? 
En résumé : mettre au service de la nature le génie inventif de l’homme. Ce parc, en effet, nous paraît avoir, dans sa conception, une double vocation : 
o Emplir des jardins d’eau, tels les bassins du château de Versailles, 
o Purifier l’eau de la Seine au travers de plusieurs jardins filtrants, tels ceux de la nouvelle station d’épuration de Honfleur, offrant ainsi aux enfants une pataugeoire dans le dernier jardin. 
– Le conférencier nous a indiqué que ce parc serait voué à une  » réduction des nuisances sonores « , l’autoroute A14 et la ligne RER le surplombant réduisent à néant cette vocation. 

La solution idéale serait leur mise en souterrain, comme nous l’avions demandé pour l’autoroute A 14. Ce qu’avait approuvé le commissaire enquêteur, à la clôture de l’enquête publique. 
En attendant, une solution temporaire devrait être appliquée dans les plus brefs délais : murs anti-bruit sur les deux côtés de l’autoroute et le long des voies RER. 
– Pour sauvegarder le caractère naturel du site, il est urgent de  » construire  » un mur végétal cachant la papeterie, de remplacer les vitres cassées de cette usine, et de mener une action contre ses odeurs qui infestent toute la surface du parc. 

Si la papeterie venait à quitter le site, nous espérons que le Conseil Général, de concert avec la Région Ile de France, la Municipalité de Nanterre, profiterait de cette opportunité pour agrandir le parc. »…
Quant aux lignes électriques : « …

– Les chemins piétonniers sont surplombés de 6 pylônes électriques, à proximité du futur parc du Chemin de l’Ile. Leur enfouissement est indispensable à la sauvegarde du site. Cet enfouissement semble facilement réalisable car il a été effectué dès le franchissement de la commune de Rueil. D’autre part, il faut rappeler, à ce sujet, qu’EDF s’est engagée en ce sens dans la charte régionale Ile de France de respect de la biodiversité de décembre 2003. »…

Auteur de l’article : naturellement-nanterre

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